Et si les intentions remplaçaient les bonnes résolutions…

Une nouvelle année commence avec son cortège de voeux et de bonnes résolutions. Mener une vie plus saine, faire du sport, manger équilibré…

La femme yoyo aime ces repères calendaires, pour elle cela représente à chaque fois un nouveau départ. Cette mise en place de bonnes résolutions crée comme un cadre organisateur. Elle a l’impression de pouvoir mettre enfin de l’ordre dans le grand bazar de sa vie.

D’ailleurs, elle aime tellement ces dates-repères qu’elle se met dans les starting-block tout au long de l’année… Lundi prochain, le premier jour du printemps, le jour de son anniversaire, de l’anniversaire de son chat, deux mois jour pour jour avant les vacances, le 14 juillet, la rentrée…

Si elle multiplie ces dates-repères, c’est tout simplement qu’elle a du mal à tenir sur la durée et à conserver dans le temps ses bonnes résolutions.

En fait, la plupart du temps les bonnes résolutions échouent et n’ont pas de suite, pas seulement pour la femme yoyo mais pour la majorité de celles et ceux qui se lancent dans ce type de démarche.

Cette deadline des bonnes résolutions implique d’être dans le « tout ou rien ».« Lundi prochain je m’y mets mais pour le moment je peux faire n’importe quoi… ».

C’est passer du laisser-aller au contrôle. Et qui dit contrôle dit perte de contrôle. Etre dans le contrôle exige beaucoup d’efforts physiques mais surtout psychiques. Le contrôle est énergivore. Et une fois que l’on a épuisé toute la motivation dont on était capable, on sombre dans la perte de contrôle. Le moral dans les chaussettes, on se dit « à quoi bon ». Il n’y a plus de limite et c’est là tout le danger : bien souvent on se met à faire n’importe quoi pour compenser les frustrations qui sont de plus en plus fortes.

Ce passage du contrôle à la perte de contrôle met aussi à mal l’estime de soi. A chaque fois qu’on lâche les bonnes résolutions et l’état de contrôle, le sentiment d’échec est ravivé. Comme si l’on recevait une grande claque au niveau du narcissisme et de la confiance en soi.

Et si à la place des bonnes résolutions, on essayait de poser ses intentions ?

Poser ses intentions n’implique pas un état de contrôle. Dans ce cas, aucun risque de perdre le contrôle !

Mais comment ça marche ?

Poser une intention peut se révéler un exercice super puissant au niveau énergétique. Alors attention à la nature et à l’expression de votre intention ! En posant une intention, on émet un souhait, une fréquence, une vibration. C’est comme si l’on donnait la direction et qu’on laissait à l’Univers le choix des moyens. C’est ouvrir les bras aux opportunités et aux cadeaux que la vie peut nous faire.

Pour illustrer la distinction entre bonne résolution et intention, nous allons passer par un exemple qui concerne la problématique de la relation au corps, préoccupation privilégiée de la femme yoyo.

La bonne résolution serait de perdre 5kg en deux mois alors que l’intention serait de se sentir mieux dans son corps. La première stratégie est précise, objectif plus durée, perte de poids en deux mois. Dans la deuxième, on indique la direction vers laquelle on souhaite aller, mais dans une attitude d’ouverture, les possibilités sont multiples.

Il n’y a pas que la perte de poids à envisager pour se sentir mieux dans son corps, mais différents moyens comme la méditation, la pratique d’activités sportives ou de relaxation, la diminution de sources de stress, une meilleure organisation de son temps pour pouvoir se détendre et pratiquer un loisir dans lequel on pourra s’exprimer et s’épanouir, le relooking en changeant de coiffure ou de style vestimentaire…

Dans la bonne résolution il n’y a qu’un seul plan d’action alors que dans l’intention on donne une direction et on laisse l’Univers se charger du reste, de nous envoyer les différentes possibilités.

On est dans le lâcher-prise et l’acceptation de ce qui vient à nous. Il suffit d’être pleinement là, présent, et de ne pas forcer les choses. Cette attitude d’ouverture renforce notre sensibilité.

On n’est pas dans une position de contrôle ou de maîtrise, mais dans le questionnement. On ne lutte pas contre les événements ou ce qui se présente à soi, mais on se demande comment aller de l’avant, progresser dans le cheminement de notre souhait grâce à ce que la vie met devant nous. Même si, parfois, cela a tout l’air d’une épreuve.

Pourtant au départ de notre intention, nous avions émis un souhait, quelque chose d’agréable, un désir. Mais parfois c’est une épreuve qui se présente à nous. La position d’acceptation est alors primordiale. Accepter ce qui vient évite que l’on adopte une attitude de victime.

Après l’acceptation, c’est au tour du questionnement. Que cherche à nous montrer l’Univers ? Est-ce que notre intention de départ est juste et correspond à notre chemin de vie ? Les questions peuvent être nombreuses. Il s’agit alors de reformuler ses intentions afin que l’on trouve les réponses qui viendront à nous de manières fortuites. A travers une lecture, une rencontre, une discussion, une pensée, un film, un échange, une chanson… Bref, c’est ce qu’on appelle être dans une position d’ouverture. Tout fait sens au moment où l’on reçoit la réponse, c’est comme si tout s’alignait en soi. On ressent réellement une sensation physique.

En cela, l’intention est différente de la bonne résolution. Poser une intention rassemble corps et esprit, on se sent entier. Alors que dans la résolution où prime le contrôle, la tête prend le dessus sur le corps. Ils ne sont pas connectés, toute l’énergie est orientée vers la tête. L’objectif à atteindre envahit toute la pensée qui devient alors obsessionnelle. On essaie coûte que coûte d’atteindre le but que l’on s’est fixé et on se ferme à tout le reste.

Dans l’intention, on est dans le moment présent, tous nos sens sont en éveil. En étant présent à soi-même, on se sent entier et pleinement vivant. Il y a de la place pour la vie. On est dans le lâcher-prise et on s’en remet à l’Univers qui va se charger de nous proposer les moyens pour que notre intention se réalise ou qu’elle nous amène vers une autre intention plus juste pour nous.

N’oublions pas que le bonheur n’est pas basé sur le résultat lui-même mais sur le cheminement, la progression, sur ce que l’on a appris sur soi-même. D’ailleurs nos intentions évoluent, changent au fur et à mesure que l’on se connait mieux. Alors que dans le cas de la femme yoyo, les bonnes résolutions la font stagner, voire régresser. Car elles ne concernent qu’exclusivement le poids, les règles alimentaires, les régimes… C’est comme un disque rayé : à chaque fois, la femme yoyo recommence le même circuit.

Poser des intentions, en revanche permet d’évoluer. On les modifie au fil de notre avancement. Elles ne sont pas de même nature. Elles peuvent par moment concerner, certes, notre alimentation, mais à d’autres moment, l’aspect relationnel, familial, professionnel, financier Bref, toutes les sphères de vie ! Et non seulement l’aspect alimentaire et pondéral.

D’ailleurs plus on a de centres d’intérêts dans la vie, moins on a de problématiques pondérale et alimentaire. Donc élargissons notre horizon, voyons grand, voyons loin. L’Univers se chargera du reste !

Je terminerai en vous souhaitant mes meilleurs voeux pour la nouvelle année et surtout la création d’intentions qui vous permettront par moment d’atteindre le bonheur. Eh oui, le bonheur n’est pas permanent. Mais avec les intentions, on a le mode d’emploi pour goûter à la joie et au bien-être en se saisissant des opportunités que nous offre la vie !

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