Le bonheur, ce n’est pas forcément confortable…

Depuis quelque temps déjà, la psychologie positive a le vent en poupe. Une compréhension superficielle de ce courant de pensée et de cette approche de l’être humain pourrait laisser supposer qu’être heureux, joyeux, avoir de l’entrain… serait susceptible de devenir un état permanent à condition qu’on le veuille bien. Grande illusion et surtout profonde déception…

La relaxation, la méditation ou encore la pleine conscience font partie des outils de la psychologie positive. L’erreur serait de penser qu’elles aboutissent exclusivement à des émotions et des ressentis positifs et confortables. Il n’en est rien ! Ces techniques mènent surtout à la connexion avec notre état intérieur dont la tonalité recouvre toute la palette des ressentis : joie, gaieté, bien-être, mais aussi tristesse, dégoût, colère, angoisse…

Le bonheur, c’est d’être soi !

Le bonheur dépend surtout de la capacité d’être soi en toute circonstance, dans les bons moments mais aussi les moins bons. Ceux où l’on se demande pourquoi la vie s’acharne. Ceux où l’on souhaiterait vivre la vie d’une autre paraissant plus chanceuse que soi. Alors que dans toute vie, il y a de bonnes et de mauvaises passes et il faut l’accepter. Fuir les moments difficiles et les émotions qui en découlent éloigne de la vie et du sentiment de se sentir vivant. On ne peut jouer avec les émotions, ni y échapper. Tôt ou tard, elles nous rattrapent, elles sont les grandes gagnantes car entre temps, elles ont doublé d’intensité. Résister à une émotion provoque une pression en soi qui augmente la tension émotionnelle d’origine que l’on tentait de fuir. Le combat est perdu d’avance.
C’est justement en accueillant les émotions, en cherchant à les comprendre qu’on les régule. D’ailleurs les émotions sont de précieux indicateurs, elles aident à mieux se comprendre. Un cheminement qui mène au bonheur, celui d’être soi…

Etre une femme yoyo peut mener au bonheur

La femme yoyo peut goûter au bonheur à condition qu’elle identifie ce qui se cache derrière son fonctionnement en tout ou rien. Comme toutes les autres dépendances (toxicomanie, alcoolisme, addiction aux jeux, au sport, au sexe…), c’est une stratégie de fuite. Et comme tous les sujets dépendants, la femme yoyo cherche à fuir ses émotions. Elle mange ou entame un nouveau régime et se crée ainsi une bulle en se dédiant totalement à son yoyo.
La dépendance que ce soit à la nourriture, au régime ou à tout autre produit ou comportement est une maladie d’amour. D’amour de soi, ou plutôt de désamour de soi… La conséquence est le manque de confiance et d’estime de soi, ce qui entraîne angoisse et sentiment d’insécurité intérieure, et vice versa.
Mais si l’on parvient à dépasser cette angoisse, on va retrouver son élan créateur. Les peurs seront toujours au rendez-vous – elles font partie de la vie – mais elles auront perdu de leur force et de leur intensité.
L’élan créateur, ce n’est pas seulement la créativité en tant que telle ou la créativité artistique, même si cela en fait partie. Il s’agit plutôt de la réponse à cette question :« Qu’est-ce qui me donne le goût de vivre et accroît ma vitalité ? »
En chaque être humain, il y a un mouvement profond dont découle la rage de vivre et l’envie de croquer la vie à pleines dents. A condition que l’on dépasse ses peurs et que l’on se lance dans de nouvelles expériences qui font vibrer et se sentir vivant.

Laisser jaillir son élan créateur

Si la femme yoyo lâche son yoyo et sort de la bulle dans laquelle son fonctionnement la maintient prisonnière, elle pourra laisser jaillir son élan créateur. Pour cela, elle devra s’observer, comprendre son fonctionnement et son histoire. Se comprendre tout simplement. En se posant ces questions :

  • « Qu’est-ce que je fais ? »,
  • « Pourquoi ? »,
  • « A quoi cela me sert-il ? »,
  • « Qu’est-ce que je ressens ? »,
  • « Est-ce que je peux nommer cette émotion ? »,
  • « M’est-il possible de décrire ce que j’éprouve dans mon corps ? »,
  • « Est-ce que je suis présente dans ce que je vis ici et maintenant ? »…

Elle pourra ainsi créer, installer un dialogue et une relation dynamique avec elle-même. A partir de là, la bataille est en phase d’être gagnée. Comme si jusque là elle avait souffert de cécité et qu’elle recouvrait la vue. Une vision pour voir enfin clair en soi et un élan créateur pour croquer la vie. C’est cela le bonheur !
Le bonheur a un goût, celui de la vie…

Si vous voulez continuer cette réflexion sur le cheminement vers le bonheur, vous pourrez télécharger très bientôt le livre « La femme yoyo » sur Amazon. Vous pourrez ainsi comprendre l’origine du fonctionnement yoyo et ce qui cache derrière cette instabilité pondérale qui n’est que la partie visible d’un fonctionnement plus global. Mais surtout vous aurez les outils pour vous en libérez…
Rita Sansone Villemin

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